Patience, respect et compréhension dans la mise en place d’un travail

Lorsque j’ai adopté Togo, une personne m’a dit : « faut que tu bosses la solitude à fond pour que d’ici 1 mois tu puisses le laisser seul chez toi ». Je n’ai pas écouté cette personne, mais j’ai écouté mon chien.

A son arrivée à la maison, Togo détruisait ou faisait ses besoins lorsqu’on allait dans une autre pièce sans lui. Lorsque je m’absentais et laissais Togo et Neska à la maison, je filmais. Togo mangeait la barrière ou la sautait, détruisait, faisait ses besoins, pleurait, ne se posait pas, ventilait beaucoup, et surtout essayait de sauter par les fenêtres. En voyant son mal-être lors des absences, j’ai préféré y aller tout doucement. D’abord qu’il soit serein lorsque nous allions dans une autre pièce. Puis qu’il n’y ait plus de hurlements lorsqu’il me voyait dans le jardin mais ne pouvait pas venir. Que je puisse mettre Neska en voiture avant de revenir le chercher, le tout sans stress. Que je puisse m’absenter 5 minutes sans destructions. Puis 10. Puis 20. Bref, vous voyez le topo.

Depuis à peu près 8 mois, je peux laisser Togo à la maison sur des périodes de 6h sans stress ni destruction (à condition que ses besoins soient comblés, que Neska soit à la maison avec lui et que ça ne retarde pas sa gamelle). Nous avons donc travaillé pendant plus d’un an, à petites doses pour obtenir ce résultat. Et si c’était à refaire, je referais pareil.

Prendre le temps pour les apprentissages, comprendre la difficulté de son chien et travailler dans le respect devraient être la base, surtout pour un éducateur. En respectant le rythme de son chien, on s’assure des bases solides qui permettent d’avoir un résultat pérenne.

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